Découvrezla liste des associations adhérentes à Eau&Rivières de Bretagne en 2021 et visitez leurs sites. 1 Rue nationale, 29380 Bannalec: AAPPMA Pays Bigouden: Kergonan 29120 Saint Jean Trolimon : AAPPMA Saint Pol du Léon: Vren Vian 29233 Cleder: Abers Nature: Saint-Erep 29860 Plabennec: Adel: 29460 Logonnas
Lagence de l'eau Seine-Normandie (AESN) est l'une des six agences françaises chargées de la lutte contre la pollution et de la protection des milieux aquatiques. Elle exerce ses missions sur le territoire français du bassin-versant de la Seine et des cours d'eau côtiers de Normandie. Missions. L’agence de l’eau Seine-Normandie est un établissement
Agenda 28 JUIN : Cérémonie de labellisation de la Reverotte (25) 6 JUILLET : Cérémonie de labellisation du Rieutort et de la Gourdouze à Vialas (48) 30 AOÛT : Assemblée Générale 2022 de l’Association du Réseau des Rivières Sauvages à Lyon (69) 14 SEPTEMBRE : Cérémonie de labellisation du Cubaynes et de renouvellement du label
Associationnationale pour la protection des eaux et rivières « T.O.S », n°1201319 et 1201716. Le commissaire enquêteur, s’il n’a pas répondre à chacune des observations présentées lors de l’enquête publique, doit indiquer, au moins sommairement, en donnant son avis personnel, les raisons qui déterminent le sens de son avis. En l’espèce, était
eau& rivières est une association loi 1901, créée en 1969 par des pêcheurs de saumon inquiets de la disparition de ce poisson emblématique. l'association a élargi son action et sa réflexion à l'ensemble des problèmes de gestion et de protection de l'eau et des milieux naturels de la source à la mer. elle est agréée au titre de la
Cetteannée, l'Association Rivière Rhône Alpes Auvergne (ARRA²) lance une Enquête nationale sur les métiers liés à la gestion des milieux aquatiques et de l'eau en partenariat avec les Réseaux Rivières. L'objectif est d'actualiser le Actualités EAUTV, des Elus et des Rivières – la WEBTV des élus en charge des rivières. EAU TV est une chaîne
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Les macropolluants Les nitrates Très solubles dans l’eau, les nitrates constituent une cause majeure de pollution qui contribue à modifier l’équilibre biologique des milieux aquatiques. L'essentiel de cette pollution est dû aux surplus entre les apports en nitrates sous forme d’engrais et ce qui est réellement consommé par les plantes. Les nitrates en excès dans les sols peuvent alors être lixiviés et polluer les eaux souterraines. Les nitrates peuvent aussi être entraînés vers les eaux superficielles par ruissellement. La pollution des eaux par les nitrates est une des causes majeures de l'eutrophisation des eaux, notamment littorale phénomènes des "marées vertes" du aux échouages massifs d'algues vertes. Les zones vulnérables La directive européenne 91/676/CEE dite Nitrates a pour objectif de réduire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole et l'eutrophisation. Elle impose aux Etats-membres de l'Union européenne de délimiter les zones vulnérables à la pollution par les nitrates, c'est-à-dire les territoires subissant ou risquant de subir cette pollution et les territoires subissant de l'eutrophisation ou à risque d'eutrophisation. En France, les critères de définition des zones vulnérables sont définis réglementairement. Les zones vulnérables sont désignées par les préfets coordonnateurs de bassin. Elles sont révisées au moins tous les 4 ans, sur la base des résultats des campagnes de surveillance de la teneur des eaux en nitrates. Ces zones ont été révisées en 2017/2018 sur la base des résultats de concentrations des eaux souterraines et superficielles observés en 2014-2015. Une nouvelle campagne de surveillance a eu lieu en 2018/2019 dont les résultats serviront à la prochaine révision prévue en 2020/2021. Le programme d'actions La Directive "nitrates" précise qu'un programme d'actions doit être rendu obligatoire sur les zones vulnérables et en fixe certaines dispositions. En France, le programme d'actions est composé du programme d'actions national PAN, socle national applicable dans toutes les zones vulnérables ; et des programmes d'actions régionaux PAR qui viennent renforcer et compléter certaines dispositions du PAN. Le PAN est un arrêté interministériel des ministres chargés de l'environnement et de l'agriculture. Il définit les mesures à mettre en place pour lutter contre les pollutions des eaux par les nitrates, c'est-à-dire les mesures de bonne gestion des fertilisants et les mesures visant à limiter les fuites de nitrates au niveau des parcelles agricoles voir le PAN n°6. C'est le 6ème programme d'actions qui s'applique en France aujourd'hui. Conformément à la directive "nitrates", le programme d'actions doit être révisé tous les 4 ans. Ainsi, le PAN, datant de 2016, est actuellement en cours de révision. Révision du programme d'actions national nitrates » PAN 6 PDF - Mo Les phosphates dans les détergents Contexte Au début des années 1990, les phosphates, combinaison d’atomes de phosphore et d’oxygène, étaient largement présents dans les détergents utilisés en France pour leurs propriétés anticalcaire et antiredéposition. Mais très vite, les pouvoirs publics français doivent faire face à un phénomène sans précédent lié au rejet des phosphates dans les cours d’eau l’eutrophisation des milieux aquatiques. Pour protéger les masses d’eau sensibles, les stations d’épuration doivent alors traiter le phosphore, ce qui alourdit significativement le coût du traitement des eaux usées. Pour remédier à ce phénomène, la France prend progressivement des mesures en 2000, elle met en place une Taxe Générale sur les Activités Polluantes TGAP lessives ». Cette taxe vise à inciter la diminution des teneurs en phosphates dans les lessives, les préparations auxiliaires de lavage ainsi que dans les produits adoucissants et assouplissants pour le linge ; en 2007, un décret interdit strictement les phosphates dans les détergents textiles destinés aux consommateurs à compter du 1er juillet 2007 en France. Cumulé à la TGAP lessives », cette action a pour effet de diminuer le phénomène d’eutrophisation de 20 à 25% sans toutefois l’éradiquer. Enfin, en 2012, le règlement européen détergent CE n°648/2004 est révisé. Pour la première fois au niveau de l’Union Européenne, des actions pour limiter les phosphates et les composés du phosphore sont introduites pour les détergents destinés aux consommateurs. Le bilan de cette politique dressé après plus de vingt ans est positif. Le phénomène d’eutrophisation a été fortement réduit. La problématique du phosphore et son impact sur les milieux aquatiques ne trouvent plus leur origine dans les détergents les principales sources de phosphates sont aujourd’hui liées au métabolisme humain et aux activités agricoles. Ainsi, la politique de limitation de phosphates dans les détergents est pratiquement achevée. Réglementation Le règlement européen CE 648/2004 du 31 mars 2004 modifié en 2012 qui prévoit les dispositions suivantes pour les produits lessiviels domestiques limitation des phosphates et composés du phosphore dans les détergents textiles ménagers à 0,5 gramme par dose de lavage avant le 30 juin 2013 ; limitation des phosphates et composés du phosphore dans les détergents pour les lave-vaisselle des particuliers à 0,3 grammes par dose de lavage, au plus tard le 1er janvier 2017. Le décret 2007-491 du 29 mars 2007 a modifié le code de l’environnement article en faisant référence à l'annexe VI bis du règlement CE n° 259/2012. Les micropolluants de type pesticides Généralités Les produits désignés comme pesticides sont des produits qui sont utilisés pour la prévention, le contrôle ou l'élimination d'organismes jugés indésirables. Ces organismes indésirables peuvent être des plantes, des animaux insectes, acariens ..., des champignons ou des bactéries. Le terme pesticide regroupe ainsi différents types de produits utilisés pour des usages très variés dans un cadre professionnel ou dans notre environnement quotidien comme les prises anti-moustiques ou les traitements anti-puces de nos animaux domestiques. Ils peuvent toutefois être classés en fonction de l'espèce qu'ils combattent et de leur activité les herbicides contre les mauvaises herbes les fongicides contre les champignons les insecticides contre les insectes Risques pour l'environnement Les pesticides sont responsables de la pollution de l’eau Les désherbants utilisés sur des surfaces imperméables ou peu perméables cours gravillonnées ou pentes de garages par exemple se retrouvent dans les eaux de surface ou souterraines et entraînent, du fait d’une faible infiltration, une pollution des eaux liée au ruissellement. Les pesticides menacent la biodiversité La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs et ont de véritables conséquences sur la biodiversité. Autrement dit, en utilisant des produit chimiques pour traiter un problème, on porte atteinte au bon fonctionnement du jardin élimination d’insectes utiles pour la pollinisation des fleurs, plantes ou des insectes auxiliaires naturels de culture, dégradation de la qualité des sols, fragilisation de la plante elle-même, etc. C’est tout l’équilibre de la nature qui est bousculé. La bouillie bordelaise La bouillie bordelaise est le pesticide le plus employé par les jardiniers qui le croient inoffensif. C’est une solution de sulfate de cuivre, additionnée de chaux, qui se présente sous la forme de poudre à diluer et à pulvériser. Elle permet de lutter efficacement contre les maladies liées à l’attaque de champignons. Ce produit traditionnel est aujourd’hui controversé. Très souvent, elle est utilisée à des doses trop importantes, parfois à des moments inappropriés, généralement à tout bout de champ ». En conséquence, le cuivre contenu dans le produit s’accumule dans les sols et nuit ensuite à la vie microbienne du jardin. L’ensemble des solutions disponibles sont présentées sur les sites de référence du plan Ecophyto pour les professionnels pour les particuliers Risques pour la santé Au-delà de constituer une atteinte à l’environnement, traiter régulièrement son jardin avec des pesticides, c’est risquer de mettre en contact les enfants ou les animaux domestiques avec des produits potentiellement dangereux pour leur santé. En effet, si l’usage des produits pesticides ne présente pas de risque inacceptable, le risque peut toutefois augmenter et devenir inacceptable en cas de non respect des doses prescrites L’usage d’un pesticide à une dose supérieure à celle homologuée est interdite par la réglementation. Ce n’est d’ailleurs pas plus efficace. d’usages inadaptés L’utilisation inadaptée d’un produit sera non seulement moins satisfaisante mais occasionnera aussi des effets indésirables sur les végétaux à protéger brûlures des feuilles, etc. d’usages à un mauvais moment L’usage de la bouillie bordelaise en traitement curatif n’est pas approprié. Elle s’utilise plutôt en préventif. Lors de l’application, 95% des risques liés aux pesticides relèvent du contact du produit avec la peau et provoquent 4 niveaux de gravité pour la santé les allergies, brûlures, irritations par contact de la peau ou des yeux ; les maux de tête, vomissements, diarrhée, tremblement, sensation de faiblesse ; en cas de contact prolongé, les pathologies chroniques asthme, œdèmes broncho alvéolaire, etc ; la baisse de la fertilité, les malformations congénitales par exposition continue ou prolongée. Risques sur l'alimentation Les pesticides utilisés pour traiter un potager se retrouvent bien souvent sur les fruits et légumes et peuvent arriver dans les assiettes. Le meilleur réflexe est de privilégier les fruits et légumes au naturel, même s’ils sont un peu moins jolis. Plan de réduction des produits phytopharmaceutiques et sortie du glyphosate état des lieux des ventes et des achats en France Le plan Ecophyto II + La réduction de l’usage des produits phytopharmaceutiques constitue une attente forte des français et une nécessité pour préserver notre santé et la biodiversité. Le plan Écophyto II+ matérialise les engagements pris par le Gouvernement et apporte une nouvelle impulsion pour atteindre l’objectif de réduire les usages de produits phytopharmaceutiques de 50% d'ici 2025 et de sortir du glyphosate d'ici fin 2020 pour les principaux usages et au plus tard d'ici 2022 pour l'ensemble des usages. Le plan Écophyto II+ vient renforcer le plan précédent plan Ecophyto II, en intégrant les actions prévues par le plan d’action du 25 avril 2018 sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dépendante aux pesticides » d’une part, et celles du plan de sortie du glyphosate » annoncé le 22 juin 2018 d’autre part. Le plan Ecophyto II+ répond aussi à une obligation européenne fixée par la directive 2009/128/CE instaurant un cadre d’action communautaire pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable qui prévoit que les États membres adoptent des plans d’action nationaux pour fixer leurs objectifs quantitatifs, leurs cibles, leurs mesures et leurs calendriers en vue de réduire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides sur la santé humaine et l’environnement et d’encourager l’élaboration et l’introduction de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures et des méthodes ou des techniques de substitution en vue de réduire la dépendance à l’égard de l’utilisation des pesticides. » Ce plan a pour objectifs d'accélérer le retrait des substances les plus préoccupantes et d'accompagner la sortie du glyphosate ; de promouvoir la reconnaissance et la diffusion des produits de biocontrôle et des préparations naturelles peu préoccupantes ; de renforcer la prévention de l’exposition de la population aux pesticides ainsi que de leurs impacts sur l’environnement et la biodiversité, notamment par l’information, la communication et le dialogue entre les différents acteurs, et par la mise en place, le cas échéant, de mesures de protection complémentaires ; de soutenir la recherche et l’innovation en développant les connaissances sur les solutions alternatives ainsi que sur les risques et les impacts des produits phytopharmaceutiques ; en confortant la démonstration des performances économiques, environnementales et sociales des systèmes économes en produits phytopharmaceutiques grâce au dispositif DEPHY; d’accompagner les agriculteurs dans la transition en incitant plus largement des groupes d’agriculteurs à s’engager dans la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en les accompagnant techniquement et financièrement ; en mettant en œuvre la séparation des activités de distribution, d'application et de conseil concernant les produits phytopharmaceutiques afin de renforcer la diffusion des principes de protection intégrée des cultures ; en pérennisant le dispositif des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques, qui était jusqu’à présent en phase d’expérimentation ; en mettant à leur disposition un centre de ressources des alternatives à l’usage du glyphosate et plus largement en mettant à disposition de manière accessible les connaissances acquises sur les alternatives et les leviers de réduction des utilisations, des risques et des impacts ; de mobiliser et responsabiliser l’ensemble des acteurs, depuis les agriculteurs jusqu'à la grande distribution. Les moyens financiers nécessaires sont mobilisés pour mettre en œuvre ces actions 71 millions d’euros sont ainsi consacrés chaque année au plan Ecophyto, au niveau national comme régional, grâce au prélèvement d’une redevance sur les ventes de produits phytopharmaceutiques. Site internet Ecophyto-pro Plan Ecophyto II+ PDF - Mo Interdictions d’usage des pesticides Les pesticides interdits dans les espaces verts dès 2017 La loi n° 2014-110 du 6 février 2014, modifiée en 2015 par la loi du 22 juillet 2015 a imposé la mise en place de l’objectif zéro pesticide dans l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017 interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts, et les voiries. L’usage de ces mêmes produits par les particuliers a été interdit lui dès le 1er janvier 2019. Les pesticides ne seront plus utilisés dans les espaces publics rues, jardins, parcs, … Les collectivités locales et les établissements publics ne peuvent plus employer de pesticides pour l’entretien des espaces verts depuis le 1er janvier 2017. L'arrêté du 15 janvier 2021 complètera ce dispositif, à partir du 1er juillet 2022 en interdisant l'usage des pesticides dans les propriétés privées, les copropriétés, les parcs et jardins privés, les résidences hôtelières, les campings, les jardins familiaux, les parcs d'attraction, les zones commerciales, les espaces verts et les zones de repos sur les lieux de travail, les aérodromes, les cimetières, les établissements d’enseignement et de santé, les établissements sociaux et médico-sociaux, les domiciles des assistants maternels, ainsi que les équipements sportifs non clôt. Seuls les produits de biocontrôle,les produits utilisables en agriculture biologique et les produits à faible risque sont autorisés. Les professionnels en charge de ces espaces sont en contact direct ou indirect avec les pesticides. Les risques d’exposition ponctuelle ou prolongée peuvent provoquer des intoxications aiguës ou chroniques, variables selon le profil toxicologique du produit utilisé et selon la nature des expositions et de leur intensité. Aujourd’hui, plus de 5000 communes sont engagées dans des chartes locales à objectif zéro pesticide ». 523 communes ayant atteint un niveau d’excellence en supprimant totalement l’usage des produits phytosanitaires de leurs espaces, ont obtenu le label national Terre saine, communes sans pesticides ». Les solutions alternatives pour les professionnels et les collectivités sont disponibles sur le site réduire et améliorer l’utilisation des phytos. Toutes les solutions alternatives pour les jardineurs amateurs sont sur le site jardiner autrement ». La démarche "Terre Saine" et son label La démarche Afin de valoriser les collectivités exemplaires et d’accompagner les autres dans la réduction d’usage de pesticides, la démarche Terre saine, communes sans pesticides » comporte plusieurs actions, notamment La mise en place d’un réseau national de collectivités engagées dans la réduction de l’usage des pesticides, La création d’un label pour les communes les plus exemplaires, Le renforcement de la campagne Jardiner autrement ». Terre Saine » fédère et amplifie les actions d’ores et déjà conduites sur tout le territoire. 26 chartes régionales ont rejoint le label. Ces chartes permettent aux collectivités locales de bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour réduire l’usage des produits phytosanitaires. 49 communes ont été labellisées Terre saine en 2015, 62 en 2016, 92 en 2017,114 en 2018? 109 en 2019 et 97 communes en 2020. Le label Inscription Plus de 5 000 communes sont engagées dans des stratégies zéro pesticide ». Pour les encourager à aller plus loin et à cesser l’utilisation de pesticides partout où cela est possible, le ministère a mis en place le label Terre saine, communes sans pesticides. Objectifs du label Le label national Terre saine, communes sans pesticides, a pour objectif de valoriser les collectivités n’utilisant plus de pesticides, de soutenir les démarches dans les territoires et de créer un réseau national pour faciliter le zéro pesticide ». Les candidats Le label Terre saine, communes sans pesticides, est ouvert à toutes les collectivités territoriales communes, communautés de communes, communautés d’agglomération... sur tout le territoire métropolitain et en outre-mer. Les critères d’évaluation Pour obtenir le label, la collectivité territoriale doit avoir stoppé l’usage de pesticides, de produits phytosanitaires et d’anti-mousses* sur les trottoirs, depuis au moins un an. *produits biocides comme définis par le règlement européen UE n°528/2012 concernant la mise à disposition sur le marché et l’utilisation des produits biocides et destinés à éliminer ou à prévenir l’apparition des mousses, algues et lichens sur les trottoirs. A noter certains produits de biocontrôle et les composés à base de cuivre sont des produits phytopharmaceutiques et à ce titre ne peuvent pas être utilisés par les communes labellisées. Le règlement autorise l’usage exceptionnel de produits phytosanitaires dans le cadre des dispositions fixées pour la lutte obligatoire par le code rural et par arrêté préfectoral et les traitements imposés par l’Agence Régionale de Santé. Comment candidater ? Les candidatures au label national Terre saine, communes sans pesticides, se font uniquement par internet. Accéder au formulaire d'inscription du Label Terre Saine Voir la liste des lauréats Terre Saine Accéder au formulaire d'inscription du Label Terre Saine Voir la liste des lauréats Terre Saine Compamed ZNA Le site Compamed ZNA Comparaison des Méthodes Alternatives au Désherbage chimique est ouvert Sont en ligne Un outil d’auto-évaluation qui vous permettra d’évaluer vos pratiques de désherbage. Quel est l’impact de vos pratiques de désherbage ? Calculez votre bilan environnemental en cycle de vie et identifiez les leviers d’actions pour réduire vos impacts. Estimez les coûts de vos pratiques pour mieux les maîtriser. Des documents issus de l’étude Compamed sur les techniques de désherbage. Des fiches, des rapport, des synthèses pour mieux connaitre les techniques de désherbage en zones non agricoles, leurs usages, leur efficacité, leurs impacts sur l’environnement et les coûts de leur mise en œuvre. Les travaux du programme COMPAMED ZNA ont été coordonnés par l’association Plante & Cité et réalisés au sein d’un consortium de recherche, avec l’aide d’un comité de pilotage technique rassemblant les financeurs publics et privés Onema et MEDDE/DEB pour le Plan Ecophyto, Ademe, Val’hor, ASFA, UPJ, AAPP, ainsi que des acteurs professionnels du secteur. Les résultats sur l’efficacité, les impacts environnementaux, et la caractérisation technique et économique des trois grandes familles de désherbage chimique, thermique et mécanique permettent désormais aux professionnels de la gestion des espaces verts, des réseaux routiers et autres sites non agricoles d’identifier les conditions d’optimisation du désherbage des JEVI et notamment d’évaluer l’impact de leurs pratiques sur certains compartiments de l’environnement en utilisant l’outil de modélisation en ligne des impacts environnementaux potentiels, disponible sur le site , avec les autres ressources issues du programme. Une étude sur le coût du passage au zéro phyto en ville a complété récemment l’approche coût du programme COMPAMED ZNA. Les autres micropolluants Le plan micropolluants 2016-2021 Jusqu’à présent, certaines situations de crise et la multiplicité des molécules avaient conduit les pouvoirs publics à organiser son action de lutte contre la pollution des milieux aquatiques par les micropolluants autour de 3 plans le plan national de lutte contre les PCB ; le plan national sur les micropolluants 2010-2013 et le plan national sur les résidus de médicaments 2010-2015 Les précédents plans d’action étant arrivés à leur terme, un plan unique, le plan national micropolluants », a été élaboré pour la période 2016-2021 pour réduire les émissions de polluants et préserver ainsi la qualité des eaux et la biodiversité. Il a pour but de protéger à la fois les eaux de surface continentales et littorales, les eaux souterraines, le biote, les sédiments et les eaux destinées à la consommation humaine, afin de répondre aux objectifs de bon état des eaux fixés par la directive cadre sur l’eau DCE et participe également à ceux de la directive cadre stratégie pour le milieu marin DCSMM en limitant l’apport de polluants via les cours d’eau du milieu marin. La réduction des pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants répond à des enjeux environnementaux les micropolluants sont des substances susceptibles d’avoir une action toxique à faible dose dans un milieu donné métaux lourds, PCB, hormones, médicaments,... ; sanitaires protéger les milieux aquatiques, c’est protéger les ressources en eau destinées à la production d’eau potable ; économiques compte tenu des limites techniques et financières du traitement des eaux, protéger les milieux aquatiques, c’est réduire les coûts de traitement. Le nouveau plan propose 39 actions dont quelques unes sont communes au Plan National Santé Environnement PNSE 3 consulter le PNSE Le plan national micropolluants vise trois objectifs principaux réduire dès maintenant les émissions de micropolluants présents dans les eaux et les milieux aquatiques, dont la pertinence est connue, en limitant les émissions et rejets de micropolluants provenant des différentes sources identifiées collectivités, industries, établissements de soin, activités agricoles et en sensibilisant le plus grand nombre à la pollution des eaux consolider les connaissances pour adapter la lutte contre la pollution des eaux et préserver la biodiversité, en améliorant la connaissance des rejets, en prédisant la présence des micropolluants dans les eaux et les milieux aquatiques, et en évaluant mieux les impacts des micropolluants sur l’état des ressources et les effets sur la santé et la biodiversité dresser des listes de polluants sur lesquels agir en hiérarchisant les molécules selon différentes stratégies les besoins de connaissance environnementale, les risques de non atteinte du bon état des milieux et la nécessité et la faisabilité de réduction des émissions Dans le cadre de ce plan, 13 projets visant à lutter contre les micropolluants dans les eaux urbaines ont été retenus lors de l’appel à projets "Innovation et changements de pratiques micropolluants des eaux urbaines" lancé conjointement par le ministère en charge de l'Environnement, les agences de l'eau, l'Office Français de la biodiversité plus d’informations sur le site professionnel de l’OFB et l'appel à projets en 2013. Micropolluants une pollution invisible de l'eau Afficher la version texte de la vidéo Toxiques, dangereux, perturbateurs endocriniens... Directement issues de l'activité humaine et notamment des produits utilisée au quotidien pour le ménage, les soins d'hygiènes ou médicaux, les micropolluants se déversent dans nos milieux aquatiques à très faibles concentration, qui leur suffisent cependant pour avoir des effets indésirables sur la biodiversité et nos ressources en eau. La présence de ces molécules chimiques n'est pas une fatalité. Des solutions existent et peuvent être mises en oeuvre au quotidien pour lutter contre cette pollution invisible. Changer nos habitudes et usages domestiques fait partie de la solution ! VIDÉO / Regarder la vidéo "Micropolluants une pollution invisible de l'eau" sur Dailymotion Contaminants et pollutions aquatiques sur le site de l'agence française pour la biodiversité AFB Le plan national résidus de médicaments PNRM 2010-2015 D’où viennent les résidus de médicaments ? Les médicaments sont des molécules fabriquées pour être biologiquement très actives. Elles appartiennent de plus à des familles de structures chimiques très diverses. Lors de la prise d’un médicament par une personne ou lors de son administration à un animal, une partie n’est pas totalement utilisée ou bien dégradée dans l’organisme. Ce sont ces résidus de médicaments » qui seront excrétés dans les selles et les urines, rejoignant ainsi les réseaux des eaux usées ou l’environnement. Il y a également les médicaments directement jetés à lévier » plutôt que d’être ramenés en pharmacie pour le recyclage. Actuellement, on estime que le gisement de médicaments non utilisés représente entre 24 000 et 29 000 tonnes par an. Une partie se retrouve ainsi jetée à l’égout. Le Plan national sur les résidus de médicaments dans l’eau, élaboré par les ministères en charge de l’Écologie et de la Santé, avait pour objectif d’évaluer le risque éventuel lié à la présence de molécules liés aux médicaments dans l’eau, les conséquences possibles pour l’écosystème et l’homme et d’engager des actions de réduction de la dispersion médicamenteuse dans l’eau. Pour plus de détails sur le PNRM 2010-2015 et son bilan, consulter le site du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Eau et milieux aquatiques - Chiffres clés Collaboration entre les équipes du Commissariat général au développement durable CGDD et de l'Office Français de la biodiversité OFB À partir d'une sélection de 48 indicateurs, ce recueil apporte un éclairage sur les principaux enjeux que représentent l'eau douce et les milieux aquatiques pressions sur la ressource en eau mobilisée pour satisfaire les besoins des usagers et ceux des écosystèmes aquatiques; point sur l'état des rivières, des lacs et des eaux souterraines avec un recensement des principales causes de pollution ; dépenses et investissements liés à l'exploitation de la ressource en eau, qu'il s'agisse de la facturation de l'eau, de la gestion des services publics de l'eau et de l'assainissement, ou de la préservation des milieux aquatiques. Chaque indicateur a la particularité d'être mis en regard de l'opinion des Français. Publication, infographie et vidéo à consulter Ressources Téléchargez les éléments du 1er comité de pilotage du plan micropolluants 2016-2021 Téléchargez les éléments du 2nd comité de pilotage du plan micropolluants 2016-2021 Téléchargez les éléments du 3ème comité de pilotage du plan micropolluants 2016-2021 Téléchargez les éléments du 4ème comité de pilotage du plan micropolluants 2016-2021 Rapport sur l'état de l'environnement sur la qualité de l'eau Plan micropolluants 2016-2021 pour préserver la qualité des eaux et la biodiversité PDF - Mo National plan against micropollutants 2016-2021 to preserve water quality and biodiversity PDF - Mo Synthèse du plan micropolluants 2016-2021 pour préserver la qualité des eaux et de la biodiversité PDF - Ko Tableau de suivi des actions du plan micropolluants 2016-2021 décembre 2021 PDF - Ko Plan national d'actions sur les polychlorobiphenyles PCB PDF - Ko Plan micropolluants 2010-2013 PDF - Mo Bilan de présence des micropolluants dans les milieux aquatiques sur la période 2003-2009 PDF - Mo Assises de l'eau Nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activités IOTA
Published on Tuesday 22 March 2022 Entre novembre 2018 et juin 2019, les Assises de l’eau ont permis d’engager une concertation large et inédite avec l’ensemble des acteurs de l’eau collectivités territoriales, entreprises, organisations professionnelles agricoles, associations de protection de la nature, associations de consommateurs, instituts de recherche... Bilan des Assises de l’eau du Comité national de l’eau du 16 juillet 2020 Lors du comité national de l’eau, réuni le 16 juillet 2020, la ministre la Transition écologique, Barbara Pompili a fait un point d’avancement de la mise en œuvre des mesures des assises de l’eau autour de leurs trois objectifs principaux Protéger et restaurer les milieux aquatiques Economiser et partager Améliorer la qualité des services aux usagers Bilan des Assises de l’eau du Comité national de l’eau du 16 juillet PDF - Ko Annoncées en novembre 2017 par le Président de la République, les Assises de l’eau sont une instance de concertation des élus locaux, des acteurs de l’eau au niveau national et à travers les comités de bassins au niveau local. Elles se sont articulées autour de deux séquences. Première séquence réseaux d’eau et assainissement D’avril à août 2018, la 1re séquence des Assises de l’eau était consacrée aux services publics d’eau et d’assainissement. À partir d’une consultation de tous les élus sur ces enjeux, elle a abouti à 17 mesures pour relancer l’investissement. Téléchargez le dossier de presse sur les conclusions de la première séquence des Assises de l'eau PDF - Ko Deuxième séquence changement climatique et ressource en eau De novembre 2018 à juillet 2019, le thème du 2e volet des Assises de l’eau était changement climatique et ressource en eau comment les territoires, les écosystèmes et l’ensemble des acteurs vont ils s’adapter ? ». Rythmée par des ateliers sur les territoires, des groupes de travail et des comités de pilotage, cette séquence a contribué à la mise en œuvre de plusieurs mesures du Plan biodiversité, notamment sur les milieux humides et la gestion des eaux fluviales. Elle a permis de faire émerger des solutions concrètes pour répondre aux défis de la gestion de l’eau face au changement climatique, autour de trois objectifs principaux protéger les captages d’eau potable pour garantir une eau de qualité à la source, économiser l’eau pour préserver cette ressource vitale et préserver nos rivières et nos milieux humides. Téléchargez le dossier presse - Assises de l'eau Un nouveau pacte pour faire face au changement climatique PDF - Mo Feuille de route deuxième séquence des Assises de l’eau PDF - Ko Le cycle naturel de l'eau et les usages Afficher la version texte de l'infographie D’OÙ VIENT L’EAU ET QUE DEVIENT-ELLE ? LE CYCLE NATUREL DE L’EAU ET LES USAGES Du ciel à l’océan, en passant par montagnes et vallées, l’eau circule sous ses états liquide, solide et gazeux depuis plus de 3 milliards d’années. Ressource finie et précieuse, elle est tantôt courante, tantôt statique, tantôt superficielle, tantôt souterraine. L’eau évolue en un cycle perpétuel rejoignant parfois des activités humaines. Arrivée sur terre, elle peut alors être stockée, prélevée, utilisée ou rendue potable, distribuée, assainie puis restituée au milieu, avant de reprendre son cycle naturel. L’EAU SUR LA PLANÈTE 97 % eau salée 3 % eau douce 76 % glaciers surtout aux pôles 22,5 % sous terre eaux souterraines 1,47 % en surface cours d’eau, plans d’eau 0,03 % dans l’air LA RÉPARTITION DES PRÉLÈVEMENTS D’EAU DOUCE DANS L’HEXAGONE 51 % refroidissement des centrales électriques 17 % alimentation des canaux 16 % production d’eau potable 8 % usages industriels 8 % prélèvements agricoles L’eau, une ressource précieuse A - captage eaux souterraines A - captage eaux de surface B - usine de traitement d’eau potable C - château d’eau D - assainissement non collectif D - station de traitement des eaux usées [Infographie] D'où vient l'eau et que devient-elle ? Le cycle naturel de l'eau et les usages PDF - Mo Protection de la ressource en eau Nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activités IOTA
ANPER souhaite vous faire un récapitulatif des plaintes qu’elle a déposé ces 3 derniers mois contre des pollutions de cours d’eau. Le 4 Juillet 2020 30 000L de Gasoil ont été déversés dans l’Hers, un affluent de la Garonne, depuis un dépôt Tisseo de Toulouse. Ces rejets accidentels ont impacté environ 10 km de rivière. Le 6 Août 2020 La rivière du Gât-Mort a, quant à elle, été touchée par une pollution à l’argile naturelle provenant d’une carrière de Lafarge Granulat, située sur la commune de Cabanac-et- déversement lui a donné un aspect laiteux et des particules en suspension étaient visibles. La pêche et la baignade ont été interdites et des prélèvements d’eau ont été effectués afin de connaître l’éventuel niveau de toxicité pour la faune et la flore. Le 9 et 10 Août 2020 L’usine Nestlé de la commune Challerange, a déversé de manière non-intentionnelle des effluents de boues biologiques de sa station d’épuration dans la rivière de l’ a provoqué un manque d’oxygène et a entrainé la mort de milliers de poissons. Les jours suivants la pollution, la Fédération de pêche des Ardennes s’est attelée à retirer tous les poissons morts de la portion de rivière polluée. En tout, 5 tonnes de poissons ont été récupérées et parmi eux, des carpes, des sandres, des anguilles espèce protégée … Le 17 et 18 Août 2020 La cuve de digestat de la centrale biogaz de Kastellin, sur la commune de Châteaulin, a BiOZ Services, qui exploite ce méthaniseur, a annoncé qu’un incident technique était à l’origine de ce déversement de 300 à 400m3 de digestat dans la rivière de l’Aulne situé à 1km de l’usine.Au delà des conséquences pour la faune et flore de la rivière, un captage d’eau potable se trouvait également à proximité ce qui a entraîné la privation d’eau potable pour environ 180 000 personnes. Le 7 Septembre 2020 Le laboratoire Recipharm situé sur la commune de Monts a déversé, de manière non-intentionnelle, 2m3 d’un produit anesthésiant dans l’ pollution a été admise par le directeur de Recipharm plusieurs jours après, une fois que le site du Commissariat à l’énergie atomique CEA de Monts s’en aperçoive. La préfecture d’Indre-et-Loire a interdit la pêche et a évoqué une forte mortalité piscicole. Septembre 2020 Europe 1 publie une vidéo montrant un camion Lafarge Holcim déverser, directement dans la Seine 15ème arrondissement, des eaux usées contenant des particules de ciment et des tiges de fibre plastique». Ce n’est pas la première fois qu’une grosse entreprise est accusée de rejets volontaires dans la Seine, en effet, Le groupe Vinci a été condamné, en 2019, à une amende de 50 000€ pour des rejets volontaires comparables à ceux-ci dans la Seine. Nous espérons bien, qu’une nouvelle fois, des réparations seront accordées au titre des dommages causés à l’environnement … Toutes ces pollutions ont déjà eu, et auront encore, de lourdes conséquences pour la biodiversité aquatique. Dans toutes ces affaires, ANPER s’est constituée partie civile afin d’obtenir d’une part, réparation des dommages causés à l’environnement et, d’autre part, compensation de l’atteinte à la mission de notre association la lutte pour la préservation des milieux aquatiques et la conservation de la biodiversité qui y vit. 70 usines en France, 15 000 salariés et un chiffre d’affaire de 20 milliard d’euros … Lactalis est aujourd’hui le numéro 1 mondial des produits laitiers. Le 19 octobre 2020, Disclose a partagé avec le grand public, son enquête sur cet ogre du lait ». Cela a été suivi par le reportage d’Envoyé Spécial, partenaire de Disclose, intitulé Lactalis au-dessus des lois ? ». Ces deux médias ont enquêté pendant un an sur la société Lactalis, société qui produit notamment le camembert Président, le lait Lactel, les petits pots La Laitière … Disclose et ses partenaires ont cherché à en savoir plus sur les manquements de cette société au regard de divers volets légaux sécurité alimentaire, dissimulation d’informations, évasion fiscale, chasse aux lanceurs d’alerte et aussi pollution de rivières. Les résultats de cette enquête mettent en avant que Lactalis déverserait des rejets toxiques dans des dizaines de cours d’eau français … Un exemple parmi d’entre tant d’autres à Saint-Just-de-Claix où la société Etoile du Vercors, producteur de fromage et filiale de Lactalis, déverse sans arrêt ses eaux usées et ce, depuis des années, dans la rivière l’Isère. Les produits déversés sont ceux normalement utilisés pour nettoyer le matériel de l’usine et, selon les agents de l’OFB en charge de l’affaire, cela représenterait 28 produits chimiques détergents industriels très toxiques. Ces déversements ont forcément des conséquences graves sur la biodiversité aquatique. Malgré des plaintes d’associations de protection de l’environnent, l’intervention de la police de l’environnement et des mises en demeure de la préfecture, ces entorses à la loi ont continué pendant 9 ans. Fin 2018, le procureur général du tribunal de Grenoble réclame une condamnation de la société Etoile du Vercors à 500 000 euros d’amende mais en appel, cette peine sera réduite à 50 000 euros. Ce montant est dérisoire par rapport au chiffre d’affaire de Lactalis et surtout, par rapport aux 3 millions d’euros économisés en ne traitant pas ses eaux usées pendant 9 ans. Aujourd’hui, l’Etoile du Vercors a enfin terminé sa station d’épuration mais au total, ce sont 2000 tonnes de produits chimiques que Lactalis a déversé dans l’Isère … Sur les 60 usines du groupe Lactalis en France, 38 ont pollué des cours d’eau ou n’ont pas respecté les normes environnementales. Un autre exemple de pollution dans lequel ANPER est intervenu concerne les rejets de lactose dans la rivière de la Seiche en 2017 par la Société Laitière de Retiers, filiale de Lactalis en Île-et-Vilaine. Les déversements ont duré 8 jours et ont impacté 8 kilomètres de rivière. Finalement, le manque d’oxygène dans l’eau a provoqué l’asphyxie de milliers de poissons. L’usine n’a prévenu que tardivement plusieurs jours plus tard la préfecture n’arrangeant en rien la situation. ANPER fait partie des associations qui ont déposé plainte pour obtenir réparation des préjudices causés à l’environnement. En mai 2019, le tribunal de Rennes condamne la filiale de Lactalis à une amende de 250 000 euros. Cependant, il a été relevé par ces médias que la Société Laitière de Retiers a touché, en 2016, plus de 400 000 euros d’argent public, afin d’économiser l’eau qu’elle utilise. Il semble donc que, au-delà des illégalités répétées en matière de rejets dans l’environnement, il y ait un problème de pertinence et de volonté dans l’attitude des pouvoirs publics face à un industriel comme Lactalis. Ceci est appuyé par les témoignages d’inspecteurs de l’environnement qui ont été interrogés, dans le cadre de l’enquête d’Envoyé Spécial, pour connaître leur impression sur le groupe laitier face aux contrôles de police. Selon eux il y a un sentiment d’impunité chez ces industriels qui parfois se permettent même d’utiliser des mécanismes de chantage à l’emploi ou de menaces face aux lanceurs d’alerte. Face à cela que fait l’Etat ? Vivons-nous donc encore une période où ces pratiques fonctionnent en France ? Quelle tristesse. Face à cela, à quoi servent les sacrifices des associations de protection de l’environnement, petites ou grandes, qui tentent d’améliorer l’état de la qualité de l’eau en France ? Pour sa part, ANPER œuvre depuis 1958 contre les pollutions industriels. Cette lutte implique un coût financier et un engagement moral importants mais cela n’a pas l’air d’être pris au réaction de l’Etat, et notamment de la Ministre de la transition écologique et solidaire Mme Pompili dans ce reportage, montre bien à quel point nos actions passent bien après le bien-être de ces géants économiques. Evidemment, nos associations de protection de l’environnement n’ont pas les mêmes possibilités financières que Lactalis et cela semble se traduire par une relégation au second plan des valeurs que nous défendons. Nous ne demandons pas la fermeture de ces usines, nous demandons leur fonctionnement dans le strict respect des règles édictées pour le respect de l’environnement et une plus grand sévérité de la Justice et de l’Etat envers ces inattaquables. Aujourd’hui, Lactalis et ses filiales continuent d’exploiter à leur manière leurs entreprises et même si cela doit enfreindre les lois, les personnes et le respect de l’environnement. Ils continueront d’agir ainsi tant que l’Etat ne sera pas plus strict et la Justice plus sévère avec eux. De son côté, ANPER et toutes les autres associations de protection de l’environnement continuent et continueront de lutter contre les pollutions de rivières et les dégâts environnementaux que ce géant de l’économie provoque … Pour lire l’article de Disclose Pour voir l’épisode d’Envoyé Spécial ANPER souhaite y intégrer les enjeux aquatiques L’État français a des obligations à respecter en matière de lutte contre le changement climatique. Certaines d’entre elles découlent du droit international et d’autres ont été mises en place par l’État lui-même, par exemple la loi relative à la transition énergétique. Une partie de ces obligations ont un lien avec l’eau et les problématiques qui la concernent. Malgré ces obligations, l’Etat reste inactif dans la lutte contre le changement climatique. Afin de faire bouger les choses, Notre Affaire à Tous, Greenpeace, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et OXFAM, ont décidé de mener cette initiative. Leur objectif est d’amener le juge a reconnaître la carence de l’État et à obliger celui-ci à prendre les mesures nécessaires pour limiter la crise climatique. ANPER a décidé de soutenir cette initiative en formant une intervention volontaire en appui au recours de Greenpeace. L’intervention volontaire c’est quoi ? Selon l’article 66 du code de procédure civile Constitue une intervention la demande dont l’objet est de rendre un tiers partie au procès engagé entre les parties originaires. » Concrètement, grâce à cette intervention volontaire, ANPER est désormais partie au procès. Nos plaintes concernent l’inaction de l’Etat en matière de Modification des pratiques agricoles en vue d’atténuer les impacts des changements climatiques. Nous avons abordé plus précisément l’absence de réduction des autorisations de prélèvement d’origine agricole ; le développement des retenues collinaires et de substitution pour l’irrigation agricoles. Disparition continue des zones humides en France face aux changements climatiques. Rappelons que 50% de la surface des zones humides en France ont disparu entre 1960 et 1990. Préservation des cours d’eau et plans d’eau face aux impacts des changements climatiques. Nous avons souhaité mettre en avant que l’Etat persiste dans leurs utilisations non adaptées à l’évolution du climat. Nous sommes fiers d’avoir rejoint cette initiative qui met finalement en exergue les combats qu’ANPER mène depuis plusieurs années. Nous espérons obtenir justice et que le juge reconnaisse les carences de l’Etat notamment en matière de gestion équilibrée et équitable de l’eau. N’hésitez pas à montrer vous aussi votre soutien en rejoignant ANPER, l’Affaire du siècle et/ou en partageant largement cet article ! Monsieur le Rédacteur en chef de La Vie » On nous a fait parvenir l’article paru le 30 juillet dernier dans la rubrique Saveurs du terroir » concernant l’opportunité de pouvoir consommer dans un restaurant d’Alleyras ce qui est présenté comme ’saumons de l’Allier’’. Cet article nous a stupéfaits. Il n’est pas question pour nous de mettre en cause ce qui est sans doute un excellent restaurant, ni la qualité gustative des poissons qui y sont servis, pour autant qu’on ne veuille pas la comparer à celle de véritables saumons sauvages. De quoi s’agit-il réellement ? Tout d’abord si ces poissons sont effectivement issus de saumons capturés à Vichy dans le cadre strict de préservation d’une espèce en danger par du soutien d’effectif, ils ne naissent pas dans l’Allier mais dans les bassins d’une pisciculture intitulée CNSS, alimentée par les eaux de la Desges, où ils passent leur courte vie sans jamais avoir vu la mer. Ils sont de très petite taille par rapport aux véritables saumons revenant dans leur rivière d’origine et il est difficile de leur attribuer le nom de ’Salmo Salar’’, si les mots ont encore un sens. Il est déjà gênant qu’une pisciculture de droit privé s’autoproclame ’Conservatoire national du saumon sauvage’’ quand elle n’est ni un conservatoire, ni de statut national, et ne produit par définition que du saumon d’élevage. Il est encore plus gênant que fonctionnant avec des fonds provenant pour l’essentiel de l’Europe et de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne qui financent entre autres la capture des géniteurs dont ces petits poissons sont issus, le statut de ces derniers pour ce qui est de leur vente à un restaurant soit assez peu clair par rapport à ces ce qui est sans doute le plus grave c’est que l’on fasse croire que le saumon est revenu et qu’il est à nouveau possible d’en n’est aujourd’hui encore pas possible d’affirmer que la population est sauvée et il est strictement interdit de le capturer. Cette communication fait sans doute partie de cette Religion du Progrès qui croit que l’on peut faire mieux que la nature, alors qu’il s’agit d’une impasse. Impasse certaine, mais bonne affaire pour quelques-uns depuis que la ’Com’’ a pris la place du réel, avec un établissement qui n’a de sauvage que la défense de ses intérêts. Des renseignements, pris sur cette espèce et le contexte actuel de la Loire, vous auraient à coup sûr éclairci le jugement sur la fragilité de cette espèce et sur le risque qu’un tel article pourrait faire courir aux individus sauvages encore trop peu nombreux pour garantir la pérennité du saumon de Loire. Le métier de journaliste suppose que l’on vérifie ses informations plutôt que, et c’est de circonstance, se contenter de ’passer les plats’’. L’été est fini mais certains vacanciers laissent des traces, et lorsqu’il ne s’agit pas de déchets, les plus désastreuses ne sont pas toujours celles auxquelles on pense. Ainsi, lors de nos pérégrinations le long des rivières des Alpes, nous avons pu constater que de nombreux petits barrages de pierre étaient aménagés en travers des cours d’eau par certains vacanciers, vraisemblablement pour établir de petits bassins de baignade ou tout simplement pour se distraire. Certains se multiplient à raison d’un muret de cailloux tous les 100 mètres et il faudrait une violente crue pour les mettre à bas. Photo prise sur le Bachelard près de Barcelonette 04 La situation est particulièrement critique sur certains affluents de l’Ubaye 04 et ANPER a donc interpellé la DDT et la FDPPMA des Alpes de Hautes Provence pour demander une intervention rapide et la suppression de tous ces seuils. Nous invitons nos lecteurs à signaler aux autorités locales ces mêmes nuisances sur l’ensemble du territoire. Nous allons également travailler à la mise en place d’actions de communication locale afin d’informer au mieux de l’incidence de ces événements et éviter ainsi ces pratiques néfastes pour les cours d’eau et les milieux aquatiques qui modifient leur habitat. En réponse à l’article de MR Bertrand ROUZIES de Médiapart Nous étions loin d’imaginer que Médiapart, qui dénonce avec courage toutes les magouilles, serait un jour l’objet d’une telle manipulation. Que ce genre de désinformation se retrouve dans Le Figaro, passe encore, mais au même moment dans Le Canard Enchaîné et dans Médiapart, cela montre que les lobbyistes sont efficaces et que les journalistes manquent de recul, à moins qu’il ne s’agisse de ’Journalisme d’école hôtelière’’, qui se résume à passer les plats. Nous ne pouvons y croire, à moins d’être vraiment bien naïf. Tout d’abord il y a dès le titre une volonté bien entretenue et de ce fait assez malhonnête d’amalgamer aménagement des seuils et destruction des moulins. Et le recours à l’hagiographie chrétienne, pour pertinente qu’il soit d’un point de vue culturel, oriente le discours. Récupérer au Moyen Âge des terres arables a eu du sens tant que l’équilibre entre nature et culture garantissait une harmonie. Cet équilibre est désormais rompu, et le changement climatique, quoique bien réel, a bon dos. Par exemple, ce qu’on appelait autrefois marécages », désigne en fait des zones humides qui régulent la disponibilité en eau bien mieux que les plans d’eau artificiels, et dont la destruction systématique augmente à la fois les sécheresses et la violence des crues. Mais il y a des questions qui sont éludées Qu’est-ce qui est ’patrimonial’’ dans un moulin ? En quoi un moulin qui ne mouline plus est-il légitime à en conserver les droits d’eau ? » Et surtout En quoi le non-respect des règles de gestion des vannages qui légitimaient les droits d’eau – lorsque ces droits d’eau ’en titre’’ ou ’sur titre’’ existent encore effectivement – doit-il être accepté et devenir un privilège sans contrepartie ? » Sans parler du fait que la diminution en cours des débits des cours d’eau, le ralentissement lié aux seuils qui provoque le réchauffement et la concentration des polluants, posent de nouveaux problèmes de qualité. Quant au potentiel de production électrique par les anciens moulins, il est aussi peu crédible de par sa faible production que fortement subventionné, et il ne suffit pas d’accumuler des potentiels théoriques et de les multiplier par un nombre tout aussi théorique de moulins plus ou moins encore en état pour aboutir à une seule tranche nucléaire. Et n’oublions pas que si une roue de moulin ne fonctionnait ni toute la journée, ni toute la semaine, ni toute l’année, une turbine barre le cours d’eau en permanence, et essaye de fonctionner le plus longtemps qu’elle le peut. Il se passe surtout que la simple mise en conformité des anciens moulins avec les règles de fonctionnement gestion permanente des vannages, mises à l’arrêt des roues, curages des biefs qui justifiaient leurs droits d’eau et qui sont aussi anciennes qu’eux, cette remise en ordre résoudrait la plupart des problèmes liés à la présence des seuils. Mais comme ces règles ont été oubliées par les administrations, les notaires et les propriétaires eux-mêmes, le rétablissement d’une continuité qui n’aurait jamais dû être oubliée pose des problèmes de remise en état, et que cela coûte cher, ce qui fait se regrouper les propriétaires en associations qui sont à la continuité écologique ce que Claude Allègre ou Donald Trump sont au changement climatique. Et il n’est pas jusqu’au ’idiots utiles’’, scientifiques pris en-dehors de leur savoir réel, pour qu’on leur fasse dire des bêtises. Arasement partiel d’un seuil sur le Couesnon Tout ceci est parfaitement renseigné par de nombreuses études et retours d’expérience, en particulier les documents repris par l’Onema, désormais OFB. Mais depuis que la science est devenue une opinion parmi d’autres, on peut écrire n’importe quoi pourvu que cela ait une apparence de réel et surtout corresponde à des intérêts privés.
Pour mettre en place cette action, nous sommes partis du constat suivant 80% des déchets retrouvés en mer, proviennent des terres. Le projet des récolteurs d’ANPER a pour objectif de réduire la pollution des rivières, mais aussi des océans, et de sensibiliser le grand public à la richesse de la biodiversité des milieux aquatiques. Nous installons sur les chemins longeant différents canaux, rivières et fleuves, des récolteurs permettant aux personnes se promenant cyclistes, randonneurs, kayakistes, et autres d’y déposer les déchets trouvés par terre. Les déchets récoltés feront l’objet d’une étude quantification, qualification menée par ANPER, et seront par la suite valoriser au maximum. Ces récolteurs incitent à la participation citoyenne et auront un rôle de sensibilisation et d’éducation à l’environnement du grand public et plus particulièrement des enfants. En effet, chaque récolteur aura sur son couvercle une affiche explicative d’une espèce animale ou végétale vivant dans ou à côté de la rivière. De plus, ANPER fera des interventions dans les écoles adjacentes aux cours d’eau où des récolteurs sont installés. Nous présenterons alors le fonctionnement d’une rivière ainsi que les animaux et plantes qui y vivent. En parallèle des récoltes de déchets, nous mettons en place des prélèvements d’eau douce là où des récolteurs sont installés afin de faire analyser, par l’association La Pagaie Sauvage et en suivant le protocole “Babylegs”, les types de microplastiques qui s’y trouvent. Cette facette du projet nous permettra de communiquer sur la qualité des eaux intérieures et, peut être, de faire un lien avec ce qui est majoritairement ramassé par le grand public près des cours d’eau … Dans un avenir proche, nous allons essayer de mettre en place des comparaisons entre les déchets retrouvés sur les plages, à l’aval des rivières équipées de récolteurs, et les déchets déposés dans nos récolteurs.
association nationale de protection des eaux et rivières